samedi 31 mars 2018

MCMLXVI : Après un peu plus de 10 ans de parution, "L'Indépendant du 4e" devient "L'Indépendant du Coeur de Paris, 1er, 2e, 3e, 4e"


Il y a eu 10 ans, le 28 mars 2018, je lançais 'L'Indépendant du 4e" quelques jours après le 2e tour des municipales de 2008. Ce blog a toujours eu vocation à mélanger des articles sur le Patrimoine, la vie locale et la chronique politique locale.

Comme une loi de février 2017 -voulue par Mme Hidalgo- a décidé la fusion entre les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements (avec une mise en œuvre complète pour les prochaines municipales de 2020), j'ai décidé à cette occasion de donner un nouveau titre à mon blog qui devient "L'Indépendant du Coeur de Paris, 1er, 2e, 3e, 4e". Je devais faire cette annonce le 28 mars 2018 à l'occasion d'une petite fête avec quelques lecteurs fidèles mais l'actualité en a décidé autrement. En raison de la Marche blanche pour dénoncer l'antisémitisme et le crime odieux perpétré contre Mireille Knoll j'ai annulé cette petite célébration.

"L'Indépendant du Cœur de Paris, 1er, 2e, 3e, 4e" va me permettre d'étendre mon champ d'investigation à un  périmètre considérablement étendu ce qui me donne de nombreuses idées d'articles nouveaux à écrire. Cela va me permettra aussi de suivre de près la mise en place de la mairie de secteur qui réunira les quatre arrondissements lors des prochaines élections municipales auxquelles je ne manquerai pas bien sûr de m'intéresser (avec la même constance que celle que j'ai montré jusqu'ici pour le seul 4e arrondissement).

jeudi 22 mars 2018

MCMLXIII : Les statues de l'Hôtel de Ville : L'allégorie de la Science par Jules Blanchard

 

Sur la place de l'Hôtel de Ville, on trouve devant le portail central plusieurs statues. Parmi, elles, on peut voir celle-ci. Une femme très dénudée qui tient un compas dans la main droite et une tablette dans la main gauche.

La statue est assise sur un tas de livres avec un globe qui représente les signes astrologiques :

 

 

 Quand on regarde le socle sur le côté gauche, on peut voir la signature :

 

 

L'artiste qui s'appelle Jules Blanchard est né le 25 mai 1832 à Puiseaux [Loiret] et mort dans la même ville le 3 mai1916. Ce sculpteur a joué un rôle important dans le programme de reconstruction des années 1880 puisqu'on lui doit aussi une des statues les plus célèbres de la façade de l'Hôtel de Ville : celle qui représente le "Boccador" (l'architecte de l'Hôtel de Ville Renaissance) sous les traits de Théodore Ballu (l'architecte de la reconstruction du bâtiment après l'incendie sous la Commune). [Voir mon article sur cette statue paru le 18 avril 2012].

La statue de la science date de 1882. Elle symbolise cette foi dans les progrès scientifiques qui caractérise le XIXe siècle. Cette sculpture n'est pas sans rappeler les canons de la beauté antique. Son visage a quelque chose qui nous rappelle la Vénus de Milo. Une foi dans la science qui a été quelque peu ébranlée dans notre monde post-moderne par les ravages auxquels les innovations ont pu conduire au cours du XXe siècle.

 

 

 

 

dimanche 11 mars 2018

MCMLX : Le 4e hier et aujourd'hui : Le quai de Béthune vu depuis le Pont de Sully en 1909

 

 Voici un nouvel article de la série consacrée aux cartes postales. Elle représente l'île Saint-Louis depuis le pont de Sully. Elle a été envoyée en 1909 comme en atteste la date écrite dessus et le tampon d'affranchissement.

 A l'arrière-plan, on reconnaît la silhouette de Notre-Dame sur l'île de la Cité. Dans toute la partie gauche, on peut observer le quai de Béthune.On peut se rendre compte en allant sur place que la vue a peu changé depuis :

 

Si on regarde de près il y a quelques différences importantes :

 

 1 : Le pont de la Tournelle a radicalement changé d'aspect. J'ai déjà expliqué à plusieurs reprises que ce pont a été reconstruit après la 1ère Guerre mondiale car il posait des problèmes pour la navigation (voir notamment mon article du 24 octobre 2011) :

 2: Un seul immeuble du quai de Béthunes a changé d'aspect. Celui qui se trouvait à l'angle avec la rue Poulletier*  :

 3 : Il y avait un double escalier qui descendait vers la Seine le long du quai de Béthune. Il a disparu :

  Enfin on remarquera qu'en 1909, le long du quai du Béthune il n'y avait pas d'arbres alors qu'aujourd'hui, des arbres qui ont déjà l'air vénérables rythment le quai.

 
 

* A propos de cet immeuble voir mon l'article que j'ai publié le 1er août 2019.